ALTUS VERBIER

Quatre mois sur douze, le Val de Bagnes est un endroit parfait pour s’adonner à la cascade de glace. Cette discipline née à la fin des années 70 exige d’être sans cesse à l’écoute de cette matière fascinante qui bouge imperceptiblement. Une cascade n’est jamais exactement la même d’un jour à l’autre et un beau jour, elle disparaît. Ce côté éphémère rend cette discipline plus séduisante encore. De la moulinette pour l’initiation aux longueurs engagées, il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux dans la région ! On y trouve en effet des cascades de 20 à 200 mètres de haut. L’exposition plein nord et l’altitude élevée qu’on trouve facilement dans la vallée permettent de pratiquer cette discipline de décembre à mars les bonnes années. On peut s’y adonner sur l’une des deux cascades de la Barmasse mais aussi plus haut à Fionnay ou à proximité du barrage de Mauvoisin. Se faire accompagner d’un professionnel est indispensable pour les néophytes.

La région de Verbier-Martigny est riche en montées et cols cyclistes légendaires. Citons notamment le col du Grand Saint-Bernard, le col du Lein ou encore la montée au barrage de Mauvoisin. L’une des plus belles et redoutables est sans doute l’ascension au barrage d’Emosson (surtout si on la prolonge vers celui du vieil Emosson). Les coureurs du Tour de France l’ont escaladée en 2016. Cette montée alpine, classée « hors-catégorie », fut la première ascension hors de France à bénéficier du prestigieux label « Route du Tour ». La montée est jalonnée de bornes permettant aux amateurs de voir où ils en sont et à quelle sauce le kilomètre suivant va les manger… On s’y frotte habituellement depuis Martigny, ce qui implique d’escalader au préalable 13 km durant le col de la Forclaz (1 527 m). Tout au long des 10,6 km de montée vers Emosson, troisième plus haut barrage de Suisse, de magnifiques paysages de montagne s’offrent à vous, suscitant une joyeuse présence à soi et à son environnement.

Vous n’avez rien contre une bonne décharge d’adrénaline ? Le Mont4Zipline est fait pour vous ! Cette nouvelle attraction, inaugurée en août 2020, n’est rien moins que la plus haute tyrolienne du monde. Comme son nom anglophone l’indique, la Mont4Zipline est plantée sur le mythique Mont Fort, juste en dessous du téléphérique bien connu des amateurs de freeride et de pistes noires aussi raides que bosselées. Depuis l’hiver passé, cette tyrolienne hors-norme est ouverte aussi pendant la saison de ski. Elle a coûté 850 000 fr. aux remontées mécaniques de Nendaz-Veysonnaz et à Téléverbier qui l’ont financée afin de valoriser plus encore leur sommet emblématique. Son câble relie ce qui est le point culminant du domaine skiable des 4 Vallées avec ses 3 330 mètres d’altitude au célèbre col des Gentianes à hauteur de la télécabine d’arrivée du téléphérique Jumbo. Soit une descente longue de 1,4 km pour 383 m de dénivelé prenant une grosse minute. Les plus lourds y flirteront avec les 130 km/h et les autres dépasseront allègrement les 100 km/h.

Pour faire un bon raclette, il faut de la bonne herbe, du bon lait, une laiterie aux normes, des caves saines, et surtout, un bon professionnel. Avec Roger Dubosson, fromager à la laiterie de Verbier, nous avons (re)découvert un savoir-faire. 

Un bon raclette, c’est d’abord une histoire d’alpages. Selon la provenance, le fromage aura une identité bien caractéristique, tantôt crémeux, tantôt floral, parfois avec un goût de foin ou une senteur originale. À la laiterie de Verbier, le lait issu de huit producteurs et de trois alpages, Vacheret, Les Grands Plans et La Marlène, est réceptionné tous les matins dès 6h par Roger Dubosson et son équipe.

Parce qu’ « il y a tant à apprendre en voyageant », Claire Mc Gregor a quitté son pays natal, la Nouvelle-Zélande, dès ses 18 ans. Elle en a 31 aujourd’hui mais n’a jamais cessé de bourlinguer, sportive et DJ à l’esprit vagabond. 

Lorsqu’elle débarque en Europe, il y a 13 ans, elle voyage déjà entre Ibiza, pour la musique, Chamonix, où elle apprend le snowboard, puis Verbier, qui devient rapidement son camp de base. « Dans la poudreuse, je me sens une fille libre, dit-elle. Ici, à Verbier, il y a tant d’espaces et tant de choix pour tracer des lignes. » Amatrice de tennis et de surf à ses heures, et de course à pied, pour s’entretenir, la jeune femme n’est pourtant pas du genre à ne suer que dans le cadre classique. L’ADRÉNALINE COMME CARBURANT Carburant volontiers à l’adrénaline, quand elle se rend à Majorque, elle choisit des hauts rochers, jusqu’à plus de 20 mètres, pour se jeter dans l’eau. En montagne, elle dévale les pentes en VTT, version grande vitesse, au point d’en garder quelques séquelles. « J’ai des plaques partout », reconnaît-elle. En hiver, elle développe une autre addiction pour les pentes raides, en snowboard cette fois. Le Mont Gelé, avec ses quatre faces, et bien sûr, Le Bec des Rosses, font partie de ses jardins favoris… « Le Bec des Rosses, je l’ai descendu une vingtaine de fois », affiche-t-elle, je connais toutes les lignes. Au sommet, il n’y a pas d’échappatoire, si tu y vas, tu t’engages à fond, si tu n’es pas à 100 %, tu renonces. Attention : si l’adrénaline est là, il ne faut jamais oublier de regarder les conditions. »