ALTUS MEGÈVE 2023

Situé sur les hauteurs de la ville alpine, Kinugawa Megève redonne vie à l’ancienne bâtisse du Casino. Créé par le groupe Blackcode, cet écrin sur mesure est la parfaite rencontre entre l’élégance et la fi nesse des moucharabiehs fi dèles aux décors des Kinugawa parisiens, et la chaleur de l’authenticité savoyarde. Quelques marches vous mèneront au coeur de ce restaurant-cocon, feutré et chaleureux, et vous y découvrirez les plats et créations gastronomiques iconiques de Kinugawa, ainsi que des créations nouvelles mettant à l’honneur des plats et ingrédients locaux. Le bar propose également les cocktails signatures de Kinugawa, pour des soirées et dîners aux airs et aux couleurs mégevannes.

Du 20 au 22 janvier, tous les passionnés de belles mécaniques, anciennes comme récentes, et les amoureux de Megève se retrouveront pour la première édition du concours d’élégance automobile sur neige, inédit en France ! Cette année, un prix récompensera pour la première fois le choix du public. Événement chic et raffiné de l’hiver, mais également en accord avec la démarche Flocon vert, la compétition offrira un intermède avec la démonstration de véhicules électriques et nouvelles technologies. Organisée par l’Automobile Club de Megève, l’épreuve principale se déroulera le samedi et accueillera une cinquantaine de voitures sur l’anneau enneigé, installé sur le même lieu que le jumping l’été. En marge, une vente aux enchères est organisée au profit de l’association Cœur Vanessa. À ne manquer sous aucun prétexte fin janvier !

Comment as-tu commencé le ski de bosses ?
Je ne viens pas d’une famille de skieurs. J’ai commencé par le patinage artistique, le ski est venu plus tard lorsque mes parents m’ont inscrite à l’ESF. Je suis rentrée au club de Megève vers 7 ou 8 ans. Mon grand frère faisait déjà du ski de bosses et j’étais très impressionnée par ses performances et surtout par la joie qu’il exprimait au retour des entraînements. J’ai découvert la discipline lors d’une journée d’initiation alors que je devais avoir entre 10 et 11 ans. J’ai rejoint le groupe et je me suis rapidement fait des amis. Lorsque l’ambiance est bonne, on ne décroche jamais ! 

Te souviens-tu de tes premières figures ?
Je me souviens de mon premier backflip. C’était à la Côte 2000 à Megève, au niveau du deuxième tronçon. Nous avions taillé un saut dans la poudreuse. J’avais travaillé le saut auparavant, sur un trampoline et en water jump. Toute la petite équipe du club était présente pour me soutenir et m’encourager… Je me suis lancée dans la pente et j’ai « envoyé » comme on dit dans le milieu. C’était une sensation incroyable ! Aujourd’hui, je continue à affiner mon style. Il y a toujours une marge de progression, pour moi évidemment, mais aussi pour tous les athlètes. Les figures les plus compliquées sont celles qui sont un peu désaxées. En ce moment, je peaufine un 720° et un backflip avec un 360°. Ça représente des heures d’entraînement, mais je suis motivée pour y arriver. {…}

« Capitale mondiale du ski et de la fête » ! Tout auréolée de ce titre que lui attribuent les médias de l’époque, Megève fait successivement les couvertures et les gros titres de L’Illustration, du Figaro, de Paris Match ou de Jours de France. Car la station a gagné le formidable pari d’être à la fois sportive et mondaine, le lieu où se célèbrent les plaisirs de la vie de jour comme de nuit !

À la Belle Époque, Megève est une station climatique. L’été, de nombreux visiteurs viennent y respirer l’air pur. L’hiver, quelques skieurs audacieux se hasardent déjà sur les pentes enneigées. En novembre 1913, une jeune journaliste, Mathilde Maige-Lefournier, publie dans La Montagne, la revue du Club alpin français, un article dithyrambique glorifiant la pratique du ski à Megève. La même année, la commune décide de promouvoir les sports d’hiver et la saison 1913-1914 se termine en apothéose. Fin 1914, la Grande Guerre stoppe net ce bel élan.