ALTUS VAL D’ISÈRE TIGNES 2023

Label d’excellence sur les questions environnementales et sociales, le Flocon vert – développé par l’association Mountain Riders – valorise les actions fortes et globales et garantit l’engagement durable des destinations de montagne. Gouvernance, mobilités, énergie, aménagement, eau, déchets, familles, accès facilité pour les personnes à mobilité réduite… Plus de 20 critères liés au développement durable sont passés au crible. Avec une attention particulière portée à l’utilisation d’énergies renouvelables, à la mobilité douce, au traitement des déchets et des eaux usées, mais également le soutien apporté aux activités agricoles locales et l’implication des habitants dans les actions durables du territoire. De quoi valoriser l’engagement de Val d’Isère en la matière depuis près de dix ans !

À Tignes, le plateau du Marais, situé à l’arrivée de la télécabine des Boisses et assurant la liaison avec les hauteurs de Tignes le Lac, se modernise avec l’installation du nouveau télésiège débrayable six places de l’Aiguille Rouge. Plus rapide, plus pratique, cette remontée débrayable est particulièrement adaptée aux familles grâce à une vitesse d’embarquement et de sortie modulable pour les plus petits. Une plateforme de contemplation, perchée à 2 415 m d’altitude a également été aménagée à l’arrivée pour profiter de la vue panoramique. À noter que les piétons pourront également emprunter cette remontée.

Après le Taos, à Tignes‑le‑Lac, le groupe Montagnettes ouvre un nouvel établissement premium au pied des pistes et au coeur du Val Claret. Ses trente‑trois appartements haut de gamme, qui peuvent accueillir entre deux et huit personnes, séduisent par leur décoration ethnique d’inspiration sud américaine. Grâce à des choix de couleurs provenant des haciendas argentines, Ynycio conjugue une ambiance colorée et vive dans ses espaces communs à une atmosphère apaisante et cocooning au sein de ses appartements aux services premium. Le splendide espace bien‑être, habillé d’une tapisserie d’inspiration inca, invite à la détente et à l’évasion. Complétant le dispositif, le restaurant Le Bazurto propose quant à lui un aller‑retour en Colombie avec une carte signée du chef colombien Juan Arbelaez et une ambiance qui se veut festive, et ce, dès 17 heures, pour un après‑ski sur fond de musique colombienne et de salsa.

Nouria Newman a grandi dans les rivières tumultueuses de Haute Tarentaise. Après une carrière à haut niveau en slalom, la jeune kayakiste a choisi une autre voie : celle de l’aventure et du kayak extrême. Couronnée championne du monde de kayak extrême pour la quatrième fois cette année, Nouria affronte les plus hautes chutes d’eau du globe. Elle en détient d’ailleurs le record du monde. Immersion trépidante dans son univers.

Nouria Newman a grandi au Villaret du Nial, hameau lové au pied de la Sassière et dominant le lac du Chevril. Idéalement situé entre Tignes et Val d’Isère, à quelques centaines de mètres de sa ligne favorite des gorges de la Daille, le chalet familial demeure son camp de base entre ses différentes expéditions. Le kayak et les rapides de l’Isère rythment la vie de Nouria depuis sa plus tendre enfance. Tout s’est rapidement enchaîné pour la jeune fille : débuts en club à cinq ans, pôle France, équipe de France de kayak, jusqu’au titre de championne du monde junior de freestyle en 2009, puis un titre de vice‑championne du monde élite en 2013 (slalom). Mais peu à peu, Nouria rêve d’ailleurs, de rivières sauvages et reculées, de rapides engagés et de chutes d’eau vertigineuses…

C’est le plus haut de France. Depuis 70 ans, le barrage du Chevril assure une production d’électricité gigantesque. Sans que jamais ne s’efface la mémoire de l’ancien village de Tignes dont les ruines reposent au fond de ses eaux. Entre émotion, tragédie et résilience, retour sur l’épopée de la construction du barrage du Chevril.

 Que l’on rejoigne Tignes ou Val d’Isère, le barrage du Chevril est là, omniprésent. Difficile d’imaginer qu’en lieu et place de ses eaux émeraude s’épanouissait un vallon verdoyant autour d’un dynamique village de montagne : Tignes. En commémorant au printemps dernier les 70 ans de la mise en eau du barrage, ce n’est pas tant de la création de cet ouvrage majeur de la production électrique française que l’on a souhaité se souvenir, mais de ces habitants qui ont vu leur village mourir.

À 25 ans, Thomas Braghi est installé aux fourneaux du Solstice, le restaurant du Yule, hôtel 5 étoiles situé sur le front de neige de Val d’Isère. Avec passion, il propose une cuisine chic, décontractée et conviviale pour le bonheur des yeux et le plaisir des papilles. Portrait d’un chef débordant d’énergie.

Vivante et conviviale la cuisine du chef du Solstice, Thomas Braghi, est à l’image du front de neige de Val d’Isère. Du haut de ses 25 ans, le chef des cuisines du Yule est un petit prodige dans le milieu. S’il n’a pas grandi dans l’univers de la gastronomie, il paraît que tout petit déjà il jouait avec des casseroles. Lui se souvient seulement de ce virage, à 14 ans, quand il s’est lancé dans la cuisine, avec la simple envie « de prendre [son] envol ». « Je ne voulais pas d’un métier classique », avoue‑t‑il. Le Haut‑Savoyard commence des études à l’école hôtelière de Thonon (74) avant un passage à l’institut Paul Bocuse, enchaîne les stages et les expériences au sein d’établissements étoilés, en France, puis en Suisse. « Ces expériences ont enrichi ma cuisine. J’ai travaillé aux côtés de grands chefs, nous avons ouvert des restaurants éphémères, organisé des dîners de chefs… C’était génial. »